Le programme des expositions à Paris en 2015 prend nettement sa forme bientôt définitive avec l’arrivée des nouveautés du 2e semestre. Nous vous le présentons donc à nouveau cette année le plus complètement possible (voir 2014,2013,2012, et 2011). Ces événements sont classés par sujet, pour que chacun puisse y puiser ses miels personnels, et retrouver plus facilement ses préférences.
Accès direct : A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
Ce programme mêle les événements commencés en 2014 et se poursuivant en 2015, et ceux déjà connus, tous neufs, de 2015. Il peut encore s’enrichir au fil du temps, les responsables de musées hésitant parfois à lâcher trop vite des informations qu’ils souhaiteraient encore peaufiner, et des éléments varieront sans doute (petites modifications de titres ou de dates). Nos articles devront donc régulièrement être complétés et remis à jour, et vos suggestions judicieuses seront toujours les bienvenues.
N’hésitez pas donc à participer à l’amélioration permanente de cette liste en nous indiquant les expositions que nous aurions pu oublier et qui vous paraîtraient présenter un intérêt particulier.
Nous vous présentons également pour les villes françaises les plus actives en ce domaine leur programmation dès que nous en avons connaissance. Voir en fin d’article.
Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons au fur et à mesure de leur publication notre sélection des catalogues d’expositions 2015, comme nous l’avions fait les années précédentes : 20142013,2012.Voir aussi : www.laffairedescatalogues.org.
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7 ans de réflexion, au musée d’Orsay. Du 18 novembre 2014 au 22 février 2015. 7 ans des principales acquisitions du musée.
Une histoire du commerce maritime de l’Antiquité à nos jours avec, en fil rouge, le voyage des cargaisons alimentaires.
A
Accrochage 3, à la Fondation Louis-Vuitton. À partir du 3 juin 2015. 3e étape de l’inauguration de la Fondation, avec nouvelle présentation d’œuvres de la collection autour des lignes popiste et musique/son.
Avec, dans l’équipe des popistes, des œuvres de : Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Jean-Michel Basquiat, Mohamed Bourouissa, Gilbert & George, Andreas Gursky, Bertrand Lavier, Adam McEwen, Michel Majerus, Christian Marclay, Philippe Parreno, Richard Prince, Sturtevant, Andy Warhol ; et dans l’équipe de la musique et des sons : Marina Abramović, Pilar Albarracín, Ziad Antar, Ulla von Brandenburg, John Cage, Rineke Dijkstra, Cyprien Gaillard, Douglas Gordon, Mark Leckey, Philippe Parreno, Jaan Toomik, et Hannah Weinberger.
Par leur ancienneté, leurs prestigieuses provenances (collections de Charles Ratton, Tristan Tzara, Paul Guillaume), la diversité des origines géographiques, les quelque 130 pièces majeures qui seront montrées n’ont souvent aucun équivalent dans le monde, telles certaines sculptures du Gabon (Fang, Kota, Punu), du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou du Mali (Dogon, Soninke).
Altmejd (David). Flux, au musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Du 10 octobre 2014 au 1er février 2015. La sculpture monumentale The Flux and the Puddle, récemment acquise par le musée, et tout un univers de ce jeune artiste plasticien qui représenta le Canada à la Biennale de Venise en 2007.
Andy Warhol, Silver Marlon, 1963 ; silkscreen ink, spray paint, and silver paint on linen.
Près de 200 œuvres, quelques-unes iconiques, de l’art américain contemporain (dont par exemple certaines de Alexander Calder, Roy Lichtenstein ou Andy Warhol), présentées pour la première fois ensemble.
Amour (Esthétiques de l’), au musée du Quai Branly, Mezzanine Ouest. Du 3 novembre 2015 au 24 janvier 2016.
Bol dit « bol magique », en terre cuite, portant un texte d’incantation en judéo-araméen et une image du démon Lilith, Ve-VIe siècle de notre ère. Collection Lycklama, musée de la Castre, Cannes
Antonioni (Michelangelo), à la la Cinémathèque française. Du 8 avril au 19 juillet 2015. Reprise de l’exposition « Le regard de Michelangelo » de la ville de Ferrare qui recueillit une très importante documentation de ce grand réalisateur extrêmement rigoureux dont l’œuvre ouvrait au cinéma moderne, par son attention aux changements de société et sa mise en évidence de nos incertitudes.
Appel (Karel), au Centre Pompidou. Du 21 octobre 2015 au 11 janvier 2016.
Résolument ancrée dans le réel et tournée vers le XXIe siècle, un parcours pédestre entre l’IMA et la MEP jalonné de lieux d’exposition dont la galerie Photo 12, la Basia Embiricos, la Binôme, la Cité des Arts, le square Barye, la mairie du IVe...
Arts lointains (Jacques Chirac et les), au musée du Quai Branly, En 2015, encore sans date précise.
Arunanondchai (Korakrit), au Palais de Tokyo. Du 24 juin au 13 septembre 2015. Création par l’artiste d’un espace cinématique, environnement hybride à la croisée de la projection cinématographique et de l’installation d’œuvres inédites pour la plupart.
Korakrit Arunanondchai, 2557, 2014. Courtesy de l’artiste, Clearing (New York) & Carlos/Ishikawa (Londres).
Asie (Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en), au musée Guimet. Du 15 avril au 31 août 2015.
De l’Inde au Japon en passant par la Chine et l’Asie du Sud-est, masques, costumes, marionnettes et figures du théâtre d’ombre illustrent les multiples facettes d’un art plus que millénaire, aujourd’hui encore objet de fascination, bien au-delà des frontières de l’Asie.
Ce sera l’un des événements majeurs du Louvre en 2015. Retracer, au présent, un récit du passé qui serait susceptible d’éclairer notre regard sur l’avenir. En associant les ingénieurs et les 8 artistes, les sciences, l’architecture ou le cinéma, les contemporains et les anciens, Brève histoire de l’avenir cherche à discerner ce qui, dans l’histoire des sociétés disparues, nous renseigne sur les chances et les périls du futur. Les étapes qui ont construit l’individu au cours des siècles, libre ou soumis, tour à tour, aux lois de la ville, de l’empire, du marché.
Quatre grandes scansions : l’ordonnancement du monde, les grands empires (entre fracas des armes et transmission des savoirs), l’élargissement du monde et le monde contemporain, polycentrique, qui s’articuleront autour d’une œuvre majeure, mise en perspective ou en dialogue, avec des œuvres d’époques et de civilisations différentes. Son commissariat a été confié à Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo, et à Dominique de Font-Réaulx, directrice du musée Eugène-Delacroix.
Beauté Congo (1926-2015). Congo Kitoko, à la Fondation Cartier pour l’Art contemporain. Du 11 juillet 2015 au 10 janvier 2016 (prolongation). La production artistique congolaise, dans sa diversité et sa vivacité, de la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920 à aujourd’hui, mais avec ses musique, sculpture, photographie et bande dessinée.
Belin (Valérie). Les images intranquilles, au Centre Pompidou, Galerie du musée. Du 24 juin au 14 septembre 2015. Une quarantaine de photographies de sa toute dernière série, sur le thème du mannequin, toujours si net, qu’il en devient troublant.
Blume (Anna et Bernhard) : la photographie transcendantale, au Centre Pompidou, Forum, Niveau -1. Du 1er juillet au 28 septembre 2015. Ils étaient fascinés par le paranormal : déplacements d’objets à distance, lévitations, télékinésie...
Femme dans un paysage, dit aussi La Sieste au jardin. Vers 1914. Huile sur toile. Oslo, Nasjonalmuseet for kunst, arkitektur og design, don des Amis de la galerie nationale de Norvège
Bonnard (Pierre), peindre l’Arcadie, au musée d’Orsay. Du 17 mars au 19 juillet 2015. Une rétrospective représentative des différentes périodes de cet artiste qui pratiquait peinture, dessin, estampe, art décoratif, gravure, sculpture, et photographie. L’esthétique avant tout décorative de Bonnard, aux couleurs vives et lumineuses, se nourrissait d’observations incisives et pleines d’humour, tirées de son environnement immédiat.
Du tableautin au grand format, du portrait à la nature morte, de la scène intime au sujet pastoral, du paysage urbain au décor antique, l’œuvre de Bonnard nous révèle un artiste instinctif et sensible. Sa palette en fait l’un des principaux acteurs de l’art moderne et un représentant éminent du courant arcadien.
Bonnat (Chefs-d’œuvre de la collection), au musée du Louvre. Automne-hiver 2015.
Bridget Polk, Adrift, 2010, Maine coast beach rocks
Y-a-t-il des œuvres qui ne soient pas d’art ? C’est en s’interrogeant avec Duchamp sur l’essence de la création et ses territoires que le Palais de Tokyo explore les mondes interstitiels, à la lisière de l’art, de la création et de l’invention... Avec Carlos Espinosa, Kenji Kawakami, Theo Jansen, Rose-Lynn Fisher, Game of States, Tomas Sarceno, Hiroshi Ishiguro, Jean Katambayi, Sapeurs, Jesse Krimes, Bridget Polk, Charlie Le Mindu, etc. Commissaire Rebecca Lamarche Vadel.
L’exposition présente des œuvres emblématiques du compositeur en les mettant en regard de sa vie et de ses rencontres artistiques. Des travaux de plasticiens tels que Kandinsky, Klee ou Miró qui ont inspiré l’artiste viennent
enrichir cette exposition.
Boursier-Mougenot (Céleste), au Palais de Tokyo. Du 24 juin au 13 septembre 2015. Une proposition d’expérience totale qui, selon les propres mots de l’artiste « dépasse le système de références de l’art ».
Archives personnelles inédites de David Bowie. Plus de 300 objets, manuscrits de chansons, costumes de scène, clips, films, photographies et instruments de musique pour cet artiste unique et indémodable ! Mieux comprendre les personnalités ou personnages de David Jones : Ziggy Stardust, Aladdin Sane, le Thin White Duke et bien d’autres… Une véritable expérience visuelle et sonore, réalisée en partenariat avec Sennheiser.
Pour ce projet, Mathieu Briand a invité des artistes (Francis Alÿs, Grégory et Cyril Chapuisat, Sophie Dejode, Bertrand Lacombe, Jacin Giordano, Thomas Hirschhorn, Koo Jeong-A, Pierre Huyghe, Gabriel Kuri, Prue Lang, Richard Siegal, Juan Pablo Macias, Mike Nelson, Damian Ortega, Rudy Riccioti, Yvan Salomone et Gilles Mahé) à venir travailler dans son atelier situé sur une petite île dans le canal du Mozambique. Et in libertalia ego fait à la fois référence aux peintures Et in Arcadia Ego, et à la colonie libertaire du livre A General History of the Robberies and Murders of the Most Notorious Pyrates du capitaine Charles Johnson (1724).
Broodthaers (Marcel). Musée d’art moderne à vendre pour cause de faillite, à l’Hôtel de la Monnaie. Du 18 avril au 16 août 2015.
Sur une scénographie de l’artiste Danh Vo, aidé de la veuve et de la fille de Marcel Broodthaers (1924-1976), reconstitution du mythique "Musée d’Art Moderne département des aigles" qu’il avait commencé en 1968 et bien sûr, de sa "section financière". Il sera le conservateur de ce « musée », proposant des environnements, des ready-mades faisant référence à des écrivains et des poètes, développant la relation contradictoire entre le langage et l’image. Première exposition Brootdhaers à Paris depuis 1991 (Jeu de Paume), de cet artiste qui développait une réflexion acide sur le statut de l’art et du musée dans la société contemporaine.
Buenos Aires (My), à La Maison rouge. Du 20 juin au 20 septembre 2015.
Après les expositions « My Winnipeg » en 2011, et « My Joburg » en 2013, voilà celle consacrée aux artistes contemporains de Buenos Aires, scène dynamique encore peu connue du marché de l’art.
"Exploration de l’identité vive et complexe de la capitale argentine, les œuvres d’une soixantaine d’artistes en révèlent ses dynamiques comme ses secrets et ses fantômes, entre humour et noirceur." Le Monde.
250 œuvres de celui qui, de ses projets monumentaux aux peintures sur toile, œuvres sur papier, sculptures et céramiques, collages, costumes de scènes ou projets de décors s’attachait à donner forme aux sons…
Izis, Marc Chagall travaillant aux panneaux du Metropolitan Opera de New York : Le Triomphe de la Musique (détail), atelier des Gobelins, Paris, 1966
Chandigarh : 50 ans après Le Corbusier, à la Cité de l’Architecture. Du 11 novembre 2015 au 14 mars 2016. Ville indienne commanditée par Nehru au Corbusier, prévue en 1951 pour 150 000, puis 500 000 habitants, sa population s’élève à près d’un million et demi... Qu’n est-il de cette ville aujourd’hui ?
Chen (Tianzhuo), au Palais de Tokyo. du 24 juin au 13 septembre 2015. Au milieu des lumières brillantes des néons, le religieux et les systèmes symboliques qui lui sont associés forment l’essence des œuvres de Tianzhuo Chen.
À l’occasion de l’année François Ier, un siècle d’histoire, explorés de la défaite d’Azincourt jusqu’au début de la Renaissance, pour retracer les évolutions de l’art de la guerre, à travers le développement de l’artillerie qui progressivement embrasera les champs de bataille.
Chine moderne (L’École de Lingnan. L’éveil de la), au musée Cernuschi. Du 20 mars au 28 juin 2015.
À la fois alliés et frères ennemis, itinéraires croisés de ces deux grandes figures. Un hommage rendu à ces deux hommes d’État aux destins exceptionnels, à ces grands vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale.
Lucien Clergue, Picasso président de la corrida (détail), Fréjus, 1962, tirage argentique, 30,7 x 50,2 cm
Lucien Clergue (1934-2014), photographe et ami de Picasso, crée les Rencontres internationales de la photographie d’Arles en 1968, auxquelles viennent exposer et se rencontrer chaque année les plus grands photographes du monde.
Climat, l’expo à 360°. Actualités, enjeux, visions d’artistes, à la Cité des sciences. Du 22 septembre 2015 au 20 mars 2016.
Pour accompagner la Conférence mondiale sur le climat COP 21 qui se tient à Paris, cette exposition-parcours mêle approche scientifique et création artistique. Elle aborde le dérèglement climatique notamment à travers les œuvres du photographe Kadir van Lohuizen. Phénomènes récents, de la fonte des glaces à l’augmentation du niveau des mers...
Climats artificiels, à la Fondation EdF. Du 4 octobre 2015 au 28 février 2016.
Près de 30 installations, photographies et vidéos d’artistes contemporains. Leurs éclairs sont en néons, leurs cyclones faits d’eau, et leurs nuages en écorce de cacahuète ou en céramique. Quand certains nous plongent phoniquement dans une vague, d’autres inventent des biosphères de poche pour pallier la pollution urbaine ou nous font caresser le doux rêve de marcher au travers d’un... nuage.
Climats artificiels : avec des œuvres monumentales, étonnantes, utopistes, inquiétantes, drôles ou émouvantes, notamment de Marina Abramović, Hicham Berrada, Spencer Finch, Laurent Grasso, Hans Haacke, Tetsuo Kondo, Ange Leccia, Yoko Ono et Pavel Peppertsein.
Collaboration, 1940-1945 (La), aux Archives nationales. Du 26 novembre 2014 au 5 avril 2015 (prolongation).
Une relecture de cet héritage complexe. Oui, la France a bien collaboré. Mais dans quels buts ? Quels en furent les acteurs ? Quels liens unirent Paris-Vichy-Berlin ? 300 documents, pour la plupart inédits, révèlent ce que furent ces 4 années noires de l’Occupation.
Collection abcd / Bruno Decharme, à La Maison rouge. Du 18 octobre 2014 au 18 janvier 2015. Une sélection d’œuvres d’art brut tirée de la plus importante collection du monde.
Quelques lettres pleines de passion ou des écrits romancés pour indiscrètement pénétrer à des moments sensibles et cruciaux les cœurs de Musset, Apollinaire, Cocteau, Géricault, Piaf, Flaubert, Puccini, Guitry, Stendhal... pris dans le grand manège de l’Amour.
Côte-d’Ivoire (Les maîtres de la sculpture de), au musée du Quai Branly. Du 14 avril au 26 juillet 2015. Avec 200 œuvres, historiques ou contemporaines, une découverte de l’histoire de l’art en Afrique de l’Ouest et de ses chefs-d’œuvre. Une mise au jour des grands sculpteurs et des écoles de sculpture en Côte d’Ivoire et dans ses pays limitrophes.
Autour d’une vingtaine d’artistes français et étrangers dont le langage, inspiré des nouvelles technologies, est radicalement nouveau, de nouveaux comportements sociaux ayant modifié le rapport aux arts visuels. Des environnements immersifs (images, textes, vidéos et montages sonores). S’appropriant des images issues d’autres univers (marketing, publicité, clips, software de jeux vidéo ou de l’animation 3D), ces artistes, adeptes des réseaux sociaux, soulignent l’ambivalence entre le réel et le virtuel.
Sujet difficile à exposer dans un musée de sciences ! Quelles pathologies regroupe-t-on sous l’appellation "maladies psychiques" ? Comment sont-elles diagnostiquées et soignées ? Quel regard portons-nous sur les personnes atteintes ?
Prévention et préjugés.
L’œuvre brute et obsessionnelle restée secrète jusqu’à la mort de cet artiste très éprouvé par une vie tragique. Écrit de nuit de façon compulsive, illustré de délicats pastels, ce roman dessiné relate l’incroyable épopée cruelle de fillettes que la cruauté des adultes poursuivait.
Qui était-il ? Un scientifique rigoureux et un humaniste, antiesclavagiste, pionnier dans son domaine... La pensée et les méthodes de ce grand naturaliste.
Daum et Dali (titre provisoire), à l’Espace Dali. Du 10 septembre 2015 au 4 janvier 2016. Les œuvres réalisées par Salvador Dali avec la cristallerie Daum, associées à des pièces d’autres artistes et designers ayant aussi travaillé avec elle.
Chacune de ses œuvres est pensée pour un site spécifique (église, château, cours, escalier, bureaux), qu’elle déconstruit géométriquement en l’investissant, créant une mise en abyme...
Krijn de Koning, portrait by Tim Groen, 2010, courtesy Tim Groen
Krijn de Koning donne ainsi à voir la particularité du lieu, sa beauté, et parfois même sa problématique. La couleur est au cœur de son travail. Il explique qu’elle "a la faculté d’influencer la perception de la réalité qui nous entoure. (...) C’est un moyen de pointer du doigt et de conditionner une réalité construite pour mettre en exergue un élément particulier et le laisser s’exprimer. Selon la situation, cet élément peut être beau, intéressant ou complexe." Avec son architecture brute et monumentale, le 104 invite l’artiste à venir remodeler ses espaces et son volume offerts à tous.
Le Grand Palais étant bien petit pour l’œuvre de Niki de Saint Phalle, gageons que ses créatures déborderont un tantinet sur les trottoirs et gazons environnants.
La Cabeza, Niki de Saint Phalle, au Centquatre. Du 17 septembre 2014 au 9 août 2015 (prolongation). Un prolongement de l’exposition du Grand Palais qui présente la Cabeza ou Tête de Mort (Grande), immense crâne, revêtu de miroirs et de pierres colorées.
Niki de Saint Phalle, La Cabeza, 2000, 366 x 427 x 366 cm - Mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et de vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d’ormeaux, incrustations de verre en millefiori
Déboutonner la mode, aux Arts décoratifs. Du 10 février au 19 juillet 2015.
En lien avec le département des Antiquités du Louvre, l’exposition explore la relation étroite que Delacroix entretint avec l’art antique, révélée comme une spécificité originale de son point de vue.
Dessins et peintures de l’artiste, au regard des moulages qu’il a lui-même retenus pour le décor de façade de son atelier, et les ouvrages et textes qui sont à l’origine de ce choix. Autographes et manuscrits permettent de montrer les parts théorique et sensible prises par l’art antique dans la conception de cet artiste romantique.
Peintures, dessins, reliefs, mosaïques, maquettes, photographies... Près de 80 œuvres du maître de la "peinture pure", et le plus bel ensemble au monde, grâce à la donation de 1964 de Sonia et de leur fils Charles.
Sonia Delaunay (1885-1979) mettait sa palette très colorée aussi bien au service de la peinture que des arts appliqués. Une rétrospective sur les différents supports dont elle se joua.
Étude pour Voyages lointains (panneau mural pour le Pavillon des Chemins de fer, Exposition internationale de Paris, 1937). Gouache, aquarelle et mine graphite sur carton.
Dessin (L’Art du). Les Cahiers dessinés, à La Halle Saint-Pierre. Du 21 janvier au 14 août 2015.
Un large panorama de dessins de Victor Hugo à Bruno Schulz, d’Alechinsky à Kiki Smith, de Saul Steinberg à Chaval, Sempé, Willemn, Copi, Fred Deux, Ungerer, Tal Coat, Topor, Reiser, Unica Zürn et Vuillemin… ainsi que de créateurs d’art brut dont Louis Pons et Louis Soutter.
Dessiner le divin au XVIIe siècle en Europe, au musée du Louvre. Printemps 2015.
Des(t/s)ins de guerre, au musée Zadkine. Du 10 octobre 2015 au 8 février 2016.
Diller Scofidio + Renfro, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Du 25 octobre 2014 au 22 février 2015. Architectes new-yorkais, ils utilisent des matières et des systèmes technologiques "cocasses" et "subtils"...
Gigantesques reptiles aux dents acérées, les dinosaures font aujourd’hui encore l’objet
de nombreux fantasmes. Des immenses Camarasaurus aux féroces Tarbosaurus ou aux méconnus Gallimimus, l’exposition immerge le visiteur dans deux environnements reconstitués du Jurassique et du Crétacé. 7 animatronics, 60 fossiles, une séquence
vidéo stupéfiante, de véritables os de dinosaures, des moulages de plantes... mettent en lumière les dernières découvertes en la matière.
Une carte blanche pour un voyage onirique dans les arts et la littérature, conçu comme un voyage intérieur qui permettrait d’interroger son destin... De l’Odyssée aux carnets de voyages, des notes dessinées ou écrites, aux peintures et sculptures souvent issues de l’art sacré. Pour s’accoutumer à la transhumance des âmes ?
Dolce vita : l’art décoratif italien de 1900 à 1940, du Liberty au design industriel, au musée d’Orsay. Du 14 avril au 13 septembre 2015.
Quand les arts décoratifs se font les interprètes du désir de progrès d’une nation, et que les maîtres artisans, ébénistes, céramistes, verriers, travaillent avec les plus grands artistes, créant un véritable "style italien". Une centaine d’œuvres recréeront un parcours chronologique, du style Liberty, avec des créations de Carlo Bugatti, Eugenio Quarti, Federico Tesio, au futurisme marqué par sa soif de vitesse et de progrès, au cretour au classicisme et au style rationaliste qui ouvriront la voie au « design » moderne.
Studio Saint-James, demeure de Jacques Doucet, à Neuilly/Seine, c. 1930. Image parue dans L’Illustration, n°4845.
À partir de chefs-d’œuvre collectionnés par Jacques Doucet (1853-1929) et Yves Saint Laurent (1936-2008), dont quelques pièces qui habitèrent chez l’un puis chez l’autre, l’exposition construit un espace hybride voué au culte du beau, en hommage à ces deux grands collectionneurs du XXe siècle.
Gageure ou paradoxe : une centaine de toiles et dessins de celui qui voulait tuer la peinture, avec des œuvres entrées dans l’histoire, comme Nu descendant l’escalier, Le Grand Verre, ou La Mariée mise à nu par ses célibataires, même. Pour quelles raisons alors dupliquait-il ces œuvres dans sa Boîte-en-valise ? Et pourquoi s’appliquait-il ainsi à ce qu’elles soient chez un nombre restreint de collectionneurs ? Un événement en perspective...
Estampe française au temps de Louis XIV (1661-1715). Images du Grand Siècle, à la BnF, site Mitterrand. Du 3 novembre 2015 au 31 janvier 2016.
Étienne Picard, d’après Gaspard et Balthazar Marsy, Les chevaux d’Apollon, eau-forte et burin,1675, publié dans André Félibien, Description de la grotte de Versailles, Paris, Imprimerie royale, 1676, pl. XVII.BnF, Estampes et photographie
L’art de l’estampe est en France à son apogée sous Louis XIV, supplantant Rome, Anvers et Amsterdam, par ses vogues successives du portrait, des livres de fête, des recueils d’ornements et d’architecture, des estampes de grand format en plusieurs planches, et surtout par la perfection technique d’artistes graveurs comme Robert Nanteuil, les Lepautre, Edelinck ou Girard Audran.
Première exposition en France sur les gravures de belles femmes (bijinga) et celles érotiques (shunga) "images de printemps", dont la réputation hante l’imaginaire extrême-oriental et parfois les nôtres.
Estampe (L’) au XIXe siècle, au musée du Petit Palais. Automne-hiver 2015. Avec des œuvres du grand maître japonais Kuniyoshi et d’autres des estampes fantastiques de Goya à Redon.
Fantastique ! L’estampe visionnaire de Goya à Redon, au musée du Petit Palais. Du 1er octobre 2015 au 17 janvier 2016. Le fantastique est omniprésent dans la gravure et la lithographie du XIXe siècle, notamment dans l’œuvre des maîtres de l’estampe qu’étaient Delacroix, Grandville, Doré, Bresdin, Meryon, Odilon Redon ou Félicien Rops. Macabre, bestiaire fantastique, paysage habité, la représentation du rêve ou du cauchemar sont parmi les thèmes récurrents du fantastique en noir et blanc.
De Worth à Alaïa, de Fortuny à Miyake et Yamamoto, les stylistes étrangers qui ont révolutionné la mode française et enrichi son répertoire.
Yohji Yamamoto. Ensemble manteau, veste et jupe. Automne-hiver 2014. Impression laser sur soie de motifs réalisés par Yasuto Sasada. Palais Galliera, acquisition dans le cadre de la Vogue Paris Foundation, 2014.
Fast (Omer), au musée du Jeu de Paume. Du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016. Dans ses installations vidéo, composées de projections uniques ou multiples, Omer Fast explore de nouvelles formes de narration, liant mots et images. Ses œuvres proposent une multiplicité de points de vue qui lui permettent de présenter des versions d’une même réalité et de rompre avec la linéarité cinématographique. Par le montage, Fast manipule images, son, sous-titres et voix créant de multiples lectures et des strates temporelles qui, sur des écrans simultanés, disloquent l’histoire et placent le spectateur dans une expérimentation aux limites de la réalité.
Femmes photographes ? (Qui a peur des) 1839/1945 ? , au musée de l’Orangerie. Du 14 octobre 2015 au 25 janvier 2016.
Considérable réévaluation de leurs contributions à l’histoire de la photographie, dans les pays d’Europe comme aux États-Unis.
Fiac, au Grand Palais. Du 22 au 25 octobre 2015. 42e édition avec des galeries du monde entier.
40 œuvres des plus grands portraitistes du XVIe siècle : chefs-d’œuvre de Rosso Fiorentino, de Pontormo, l’élève d’Andrea del Sarto et le maître du maniérisme, comme ceux raffinés et gracieux des portraits de Bronzino, de Ghirlandajo, d’Andrea del Sarto, ou encore de Salviati, d’une extrême sophistication.
Du 28 avril à octobre 2015. Pionnier d’une "pratique sociologique interventionniste" des nouveaux médias dès leur apparition, Fred Forest observe, souvent avec gourmandise, ces outils d’animation et de dialogue comme leurs effets sur les relations sociales.
Fornasetti (Piero) : la folie pratique, au musée des Arts décoratifs. Du 11 mars au 14 juin 2015. Un millier d’objets et œuvres de cet illusionniste talentueux de l’ornemental et de la fantaisie.
Artiste libertin, peintre des boudoirs et des scènes d’alcôves ? L’inspiration échauffante de Fragonard (1732-1806) sait lui faire varier son expression de la polissonne Feinte résistance au sensuel mais délicat Baiser d’une collection particulière. Le XVIIIe siècle fut, selon les Goncourt, celui de la séduction et de l’intrigue amoureuse, dont ce peintre particulièrement doué pour cela aurait été le grand illustrateur, si ce n’est le principal agent.
Le Verrou, Jean-Honoré Fragonard, 1778. Huile sur toile 73 x 93 cm. Musée du Louvre, Paris
François Ier, pouvoir et image, à la BnF, site Mitterrand, galerie 1. Du 24 mars au 21 juin 2015.
500e anniversaire de Marignan, 1515. L’avènement de François Ier, suivi de cette victoire, est aussi la Renaissance nationale des Arts et des Lettres. Cette exposition revient aux diverses images de ce roi établies sous sa conduite : roi chevalier, "très chrétien", administrateur de son royaume, poète, lettré et mécène...
Le manuscrit royal de François Ier, acquis grâce à un mécénat public, sera présenté à cette occasion.
Douglas Gordon : Self-portrait as Kurt Cobain, as Andy Warhol, as Myra Hindley, as Marilyn Monroe, 1996
Une centaine d’artistes mâles interrogent et déstabilisent les modèles établis et mettent en crise le modèle masculin hégémonique. Rejetant l’autoritarisme, questionnant les valeurs traditionnellement associées au masculin (efficacité, autorité, héroïsme, conquête, force, etc.), leurs œuvres rassemblées proposent des stratégies de résistance et de redéfinition du paradigme en question.
Amorcerions-nous une réflexion autour des modèles culturels dominants de la représentation masculine ?
Ghetto de Venise (Trésors du), au musée d’Art et d’histoire du judaïsme. Du 13 mai au 13 septembre 2015. Objets liturgiques (couronnes de torah, keter torah, ornements de bâtons de torah, rimmonim, mains de lecture, yad, boîtes à aromates, bessamim, appliques de Hanoukkah, lampes, coffrets), soustraits aux spoliations et récemment redécouverts, des XVIIIe et XIXe siècles, du premier ghetto d’Europe, institué le 19 mars 1516.
Giotto (De) à Caravage. Les passions de Roberto Longhi, au musée Jacquemart-André. Du 27 mars au 20 juillet 2015.
Ces découvertes de l’historien d’art, dont certaines n’ont encore jamais été exposées en France, mettent en vedette Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera et Caravage. L’œuvre du Caravage (dont le tableau Garçon mordu par un lézard) méritera une section particulière.
Graphitec (Salon), au Parc des expositions de Paris. Hall 3. Du 9 au 11 juin 2015. 15e édition du Salon biennal de la Chaîne Graphique « de l’imprimé au multi-canal ».
Greffulhe (La mode retrouvée, les robes-trésors de la comtesse), au musée Galliera. Du 7 novembre 2015 au 20 mars 2016.
Gruyaert (Harry), à la Maison européenne de la photographie. Du 15 avril au 14 juin 2015. Une des grandes signatures de l’agence Magnum, et un très grand paysagiste aux couleurs soignées, délicates et vraies.
Halsman (Philippe), au musée du Jeu de Paume. Du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016. Philippe Halsman s’installe à Paris où il ouvre un studio photographique en 1932, et durant une quarantaine d’années, élargira sans cesse son champ d’activité aux portraits, à la mode, aux reportages, publicités, projets personnels, commandes privées et institutionnelles. En 1940, l’invasion allemande met un terme à sa carrière prospère et il trouvera refuge à New York.
Hatoum (Mona), au Centre Pompidou, Galerie 1. Du 24 juin au 28 septembre 2015. Une centaine d’œuvres (performances, photographies, vidéos, installations et dessins) de cette artiste britannique qui mettent en scène notre monde bien instable.
Henri (Florence). Le miroir des avant-gardes, 1928-1940, au musée du Jeu de Paume. Du 24 février au 17 mai 2015. Artiste d’abord connue pour sa peinture, elle prend une place incontestable dans la photographie des avant-gardes entre la fin des années 1920 et le début des années 1940, expérimentant de nouvelles relations à l’espace, notamment par l’introduction de miroirs et d’autres objets dans ses compositions.
Hey ! Modern Art and Pop Culture / Act III, à La Halle Saint-Pierre. Du 18 septembre 2015 au 13 mars 2016. 63 artistes internationaux pour poursuivre l’exploration des différents expressions artistiques de la contre-culture : lowbrow art, art outsider, bande dessinée et plus largement les médias porteurs d’une culture de rue.
Hip-Hop, du Bronx aux rues arabes, à l’Institut du Monde arabe. Du 28 avril au 26 juillet 2015. Sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, le versant arabe de cette culture devenue universelle, et l’historique d’une trajectoire des États-Unis, à la France et du monde arabe : musique, écriture, graffiti, danse, mode, etc.
Homme (Réouverture du musée de l’Homme),Musée de l’Homme. À partir du 17 octobre 2015. Après 6 années de rénovation... de vénérables fossiles, des chefs-d’œuvre de la préhistoire (Vénus de Lespugue, plaque de la Madeleine au mammouth gravé... et les surprises de l’anthropologie culturelle.
Honegger (Gottfried), au Centre Pompidou, Galerie du musée. Du 24 juin au 14 septembre 2015. Une exposition qui met l’accent sur la genèse des Tableaux-reliefs, et leur développement. Une production sérielle qui échappe à toute monotonie. Alea Jacta est.
Dans sa série Kin, le photographe sud-africain tente de faire mieux connaître et peut-être identifier les contradictions que traverse son pays et les traces évidemment non évaporées du colonialisme, du régime de l’apartheid, et de l’oppression que les Blancs faisaient subir au Noirs.
La conquête du Pérou à travers l’épopée de deux hommes, l’Inca Atahualpa et le conquistador Francisco Pizarro. Confrontation de deux mondes radicalement différents, et tragique destin du plus grand empire jamais connu aux Amériques, le Tawantinsuyu inca (v. 1350-1533). Des années 1520 à l’assassinat de Pizarro par d’autres Espagnols en 1541...
Objets incas et hispaniques, peintures coloniales et républicaines, gravures et cartes anciennes, l’exposition revient sur les épisodes de cette Conquête et met l’accent sur la rencontre avec l’Autre avec comme fil conducteur une série d’images d’époque conçue comme une bande dessinée.
Exploration des liens entre Design contemporain et histoire des inventions à travers une sélection de 100 objets. De la marmite de Papin à l’autocuiseur connecté, de la simple hélice au ventilateur sans pales, des premières machines à écrire aux ordinateurs portables les plus sophistiqués... jusqu’à 4 siècles séparent ces objets.
Inside. Exposition collective, au Palais de Tokyo. Du 20 octobre 2014 au 11 janvier 2015.
Japan Expo, au Parc des expositions Paris-Nord Villepinte. Du 2 au 5 juillet 2015. 16e édition de ce grand festival de la culture et des loisirs japonais : mangas, animations, art culinaire, arts martiaux, et jeux vidéos.
Jouve (Valérie), au musée du Jeu de Paume. Du 2 juin au 27 septembre 2015. Photographe et cinéaste, elle appartient à la génération qui s’est éloignée de la tradition humaniste des reportages photographiques, sans en rejeter les fondements. Anthropologue de formation et de métier, Valérie Jouve prend son inspiration dans le rapport qu’entretient l’individu à son environnement dans différentes cultures.
Les juifs de France vont massivement rejoindre les armées françaises, dont plusieurs dizaines de milliers d’engagés volontaires étrangers au sein de la Légion étrangère.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, ils seront internés en Allemagne pour les uns, démobilisés et persécutés en France pour les autres, et nombre d’entre eux rejoindront les rangs de la Résistance intérieure, de la France Libre et des armées alliées. Une exposition sur l’ampleur de leur contribution à ces moments de l’histoire de France.
Just (Jesper), au Palais de Tokyo. Du 24 juin au 13 septembre 2015.
Kalila et Dima (Les fables de), à l’Institut du Monde arabe. du 11 septembre 2015 au 3 janvier 2016. Traduites en arabe au VIIIe siècle en Irak, dans une version due à Ibn al-Muqaffa’, puis dans de nombreuses autres langues, ces fables ont connu une carrière éblouissante tant en Orient qu’en Occident. Ouvrage de sagesse initialement destiné à l’éducation des princes, le livre de Kalila wa Dimna trouve son origine dans un recueil de fables composé en Inde vers le IVe siècle apr. J.-C. Donner la parole aux animaux permet d’enseigner en toute liberté (ou impertinence) les principes de la bonne gouvernance.
Kapoor (Anish), au Château de Versailles. De mi-juin à fin octobre 2015. Après le Coréen Lee Ufan, l’artiste londonien Anish Kapoor, inventeur de formes si sensuelles, douces et confortables, et qui fut l’un des rares artistes invités à se produire à l’exposition Monumenta et à habiter seul de ses œuvres le Grand Palais, fera l’événement au Château...
Kenna (Michael), 50 photographies N & B sur Paris, au musée Carnavalet. Du 28 octobre 2014 au 1er février 2015.
Kiefer (Anselm), au Centre Pompidou, Du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016. Rétrospective, des premières œuvres aux installations monumentales, et des toiles et aquarelles de ses débuts jusqu’aux sculptures.
Kiefer (Anselm), à la BnF, site Mitterrand. Du 20 octobre 2015 au 7 février 2016. Première grande exposition consacrée à la place du livre dans l’œuvre d’Anselm Kiefer (plus d’une centaine réalisés entre 1968 et 2015). Son atelier, et sa bibliothèque, dans la propre scénographie de l’artiste.
Kjartansson (Ragnar), seul celui qui connaît le désir, au Palais de Tokyo. Du 21 octobre 2015 au 10 janvier 2016. Entre performance et films de cet artiste de 32 ans.
World Light-The Life and Death of an Artist, 2015 Une commande/ Commissioned by Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, Vienne/ Vienna Courtesy de l’artiste et/ of the artist and Luhring Augustine (New York) ; I8 Gallery (Reykjavik).
Exposition personnelle, la première en France, de l’artiste islandais Ragnar Kjartansson. Né en 1976, il vit et travaille à Reykjavik. De manière à la fois poétique et surprenante, l’événement s’attache à dépeindre les désirs quotidiens, en quête de transcendance, brouillant les frontières entre le banal et le sublime.
Le développement de l’art à Vienne, de la fin du XIXe siècle, début de la Sécession viennoise aux premières années de l’expressionnisme. Une sélection des travaux majeurs de Klimt, de ses premières années d’études jusqu’à son âge d’or avec des œuvres comme Judith I (1901) ou la Frise Beethoven, monumentale reconstitution à l’échelle présentée pour la première fois en France.
Première rétrospective majeure consacrée, en Europe, à Jeff Koons, et prenant la complète mesure de son œuvre controversée de 1979 à nos jours. Le parcours chronologique mettra en évidence les différents cycles de son travail, des premières œuvres conçues dans une veine héritée du Pop art, aux actuelles dialoguant avec les grands prédécesseurs.
Présentation, en avant-première, de certaines de ses nouvelles créations de l’artiste américain, mais ses œuvres les plus connues, dont Rabbit (1986), Michael Jackson and Bubbles (1988), Balloon Dog (1994-2000) et la série d’aquariums Equilibrium (1985) seront aussi présentes.
Korea Now ! Design, craft, mode et graphisme en Corée, au musée des Arts décoratifs. Du 19 septembre 2015 au 3 janvier 2016.
Plus de 700 pièces de 150 artistes, artisans, designers, créateurs de mode et graphistes pour découvrir l’éclectisme des styles, des goûts et des créations de ce formidable patrimoine artistique encore peu connu en Europe. Une effervescence
créative, suivie de près par la scène internationale...
L’une des figures les plus connues de l’histoire de la photographie (avant-gardes des années 1920-1940), et aussi l’une des femmes-photographes les plus célèbres. Pionnière pour le livre de photographies, elle est incontournable sur le nu féminin au XXe siècle, et à l’origine du reportage moderne.
Kuitca (Guillermo) et Lynch (David), à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Du 25 octobre 2014 au 22 février 2015. Dialogue d’un peintre argentin et d’un artiste américain dans l’étrange living-room créé par Lynch en 2007...
Architecture, paysages, Paris la nuit, portraits et autoportraits, photographie de mode et abstraction (un goût pour les arts graphiques caractérise un grand nombre de ses photos, quels qu’en soient les sujets). Deux grandes installations – Daphnis et Chloé et Le Voyage d’Ulysse – couronnent cette présentation complète de l’œuvre photographique de Lagerfeld.
Une rétrospective inédite pour replacer l’œuvre de cet artiste cubain, un des chantres de la modernité métissée, dans une histoire internationale de l’art moderne.
Toutes les périodes, de ses premières années cubaines, et du séjour espagnol, aux gravures des années 1960-1970, pour mieux retracer le parcours original de Wilfredo Lam. Prêt exceptionnel de La Jungle, œuvre phare, conservée au MoMa de New York.
Et Jeanne Lanvin resurgit de l’histoire de la mode, elle qui marqua de son style les années 1900-1920 après Worth, remarquée par Doucet, et en concurrence de la maison Paul Poiret.
Une rétrospective de ce théoricien des temps modernes, pour lequel le corps humain était la base même de toute compositions architecturale. Trouver la juste proportion...
Le Pérugin (1450-1523), connu pour l’influence qu’il exerça sur le jeune Raphaël, fut avant tout un peintre novateur qui inventa une nouvelle manière de peindre que Raphaël allait propagé à travers l’Europe entière.
Claude Lévêque, artiste majeur de la scène contemporaine internationale, pose une création spécifique dans les espaces du Louvre médiéval, pensés comme univers et base de récit. Son œuvre y active évocations et sensations. Du dessous de la pyramide à la partie médiévale du Louvre, une création d’émotions sensorielles "entre coercition et ravissement" par l’utilisation de la lumière, du son, d’objets et de matériaux.
Lewis (Mark). Above and Below the Minhocão, au Bal. Du 5 février au 17 mai 2015.
Un ensemble d’œuvres montrées pour la 1ère fois à Paris, articulées autour d’une de ses vidéos les plus récentes réalisée à Sao Paolo. Expansion de la conscience par l’utilisation du vertige...
De ses Donald Duck post-expressionnistes à ses personnages malingres des mythes antiques et à sa série Arcadies (2013). 1ère rétrospective en France de cet artiste très influent parmi les jeunes générations de peintres, qui a bénéficié d’importantes expositions à travers l’Europe (Bonn, Amsterdam, Madrid...).
Maljkovic (David), au Palais de Tokyo. Du 20 octobre 2014 au 11 janvier 2015. Les différents temps qui rythment notre vie, par le grand artiste croate : mémoire individuelle et imaginaire collectif. Juxtaposition des imageries de notre souvenir et de ce que l’on tache d’imaginer de l’avenir.
Manger (L’art de) : rites et traditions, au musée Dapper. Du 15 octobre 2014 au 12 juillet 2015. Des traditions, des savoirs et des actes qui se vivent au quotidien ou de façon exceptionnelle, lors de cérémonies ou de rituels que des hommes et des femmes perpétuent. Ils président à la préparation et à la consommation de nourritures par les vivants ou par des êtres de l’autre monde.
Les jarres, les pots et autres récipients utilitaires dans lesquels on conserve les céréales, le lait, l’huile et l’eau sont parfois traités de façon originale, mais on accorde une plus grande attention aux plats, coupes, coupelles, cuillers et louches devant recevoir des mets que se partagent de très nombreux convives. Mélanésie, Philippines, Côte-d’Ivoire…
Mannequin d’artiste, Mannequin fétiche, au musée Bourdelle. Du 1er avril au 12 juillet 2015. 160 œuvres : rares mannequins d’artiste du XVIIIe siècle à nos jours, "poupées articulées", mannequins de vitrine de Siégel ou d’Imans, peintures de Gainsborough, Courbet, Burne-Jones, Kokoschka, Beeton, de Chirico, Annigoni, dessins de Salviati, de Millais, planches de l’Encyclopédie, brevets d’invention, photographies de Bellmer, Man Ray, List et Denise Bellon…
Marais en héritage (Le). 50 ans de la loi Malraux, au musée Carnavalet. Du 4 novembre 2015 au 28 février 2016.
Mariette (Dessins des écoles étrangères de la collection), au musée du Louvre. Été 2015.
Maroc : Maroc contemporain (L’efflorescence du), à l’Institut du Monde arabe. Du 15 octobre 2014 au 1er mars 2015. Jean-Hubert Martin réunit quelque 80 artistes, designers et architectes, ferments et acteurs de la vie culturelle marocaine contemporaine.
Annoncée comme « La plus grande exposition maya jamais réalisée dans le monde ». 400 chefs-d’œuvre pour dresser un panorama des différentes époques de la civilisation maya : culture, styles, réussites esthétiques, perfection technique.
Mutations, au musée des Arts décoratifs. Du 27 mars au 5 juillet 2015. À partir du hanap "Les métiers d’art" de l’orfèvre Lucien Falize (1896) des collectifs de créateurs (artisans et ateliers d’art, designers, plasticiens) revisitent le répertoire des techniques et des matières représentées sur cet objet symbole.
Véritable "école du regard", la Petite Galerie, inaugurée à cette occasion, proposera chaque année aux jeunes et à leurs accompagnateurs un thème à explorer grâce à des œuvres majeures, de la préhistoire à la création contemporaine. Déployée
également en ligne et hors les murs, elle donnera les clés d’observation et d’explication des œuvres, pour faire d’une visite un moment de plaisir et de délectation. Première saison, les mythes fondateurs (cartels ludiques, parcours, médiateurs dans les salles).
Principal théâtre politique de l’épopée napoléonienne, Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur, et le lieu où Napoléon montra le plus sa double identité d’héritier des Lumières et de promoteur d’un nouvel absolutisme.
Autour d’une tente impériale restaurée en 2013, l’ingéniosité d’objets prestigieux comme la somptuosité de l’artisanat de l’Empire. Éléments de campement (pour le coucher, le repas, la toilette ou le travail), documents d’archives, brevets d’inventions, documents iconographiques et œuvres picturales offrent une vision précise de la vie des bivouacs de Napoléon.
Un grand, dont l’une des œuvres proclamait, au milieu des années 1960, que "le véritable artiste aide le monde en mettant au jour des vérités mystiques". 8 œuvres de cet artiste californien (Fort Wayne, 1941), qui ne s’interdit aucun moyen d’expression, passant de grandes installations immersives à des performances ou à des vidéos spectaculaires. Sa dernière exposition en France date de 1997...
Neu (Patrick), au Palais de Tokyo. Du 24 juin au 13 septembre 2015.
Patrick Neu, Gantelet d’armure en ailes d’abeilles, 2011. Ailes d’abeilles, plâtre. Environ 25 x 15 cm. Vue de l’exposition “Iota Pictura” à La Verrière / Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles, 2012. Photo : Fabien de Cugnac
Première grande exposition de cet artiste méconnu. Patrick Neu est un créateur essentiel, au talent immense et dont l’œuvre, conçue dans la discrétion, encore très peu montrée, est suivie passionnément par quelques écrivains, professionnels de l’art et collectionneurs silencieux.
4e étape de l’exploration que le Louvre a entrepris de la peinture américaine, avec cette fois l’essor de la nature morte au cours du XIXe siècle. Alors que les peintres américains trouvaient aisément des commanditaires pour les portraits ou les paysages, les débuts de la nature morte furent assez confidentiels. Raphaelle Peale (1774-1825), puis Martin Johnson Heade (1819-1904) et William Harnett (1848-1892).
Œuvres et objets témoins des 7 grands opéras conçus entre 1870 et 1902, Carmen, Les Contes d’Hoffman, Lakmé, Manon, Le Rêve, Louise et Pelléas et Mélisande, la plupart joués encore aujourd’hui dans le monde entier.
250 objets obtenus au fil de 7 années de fouilles sous-marines de l’équipe de Franck Goddio révélant les vestiges de la cérémonie des mystères d’Osiris célébrés à Thônis, Héracléion ainsi qu’à Canope, et une quarantaine d’œuvres des musées du Caire et d’Alexandrie, certaines sortant d’Égypte pour la première fois.
L’Ouvroir de Littérature potentielle (Oulipo), plus ancien groupe littéraire contemporain français, relativement inconnu du grand public, a profondément son époque. Le voile est levé sur l’histoire et les activités de ce groupe, et sur les risques sérieux de contagion créatrice qu’il peut induire.
Papouasie - Nouvelle-Guinée (Sepik, Arts de), au musée du Quai Branly. Du 27 octobre 2015 au 7 février 2016.
Première exposition en France consacrée aux arts des populations du plus grand fleuve du Nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sepik, l’Art au long du fleuve rassemble une collection inédite de 230 œuvres.
Maître italien du maniérisme, Francesco Mazzola (1503-1540), dit il Parmigianino, a été, de 1520 à 1540, le tenant du style de la grâce et de la vénusté, toujours en quête de la perfection, fiévreusement et jusqu’à l’inquiétude, un génie de la transcendance. Avec un fonds de plus de 180 dessins, le musée du Louvre détient la plus grande collection d’études de sa main, dont une sélection de 65 chefs-d’œuvre sera présentée, suivant l’artiste de Parme à Rome (1524-1527), de Rome à Bologne (1527-1530) et de Bologne à Parme de nouveau.
Passion (Les clefs d’une), à la Fondation Louis-Vuitton. Du 1er avril au 6 juillet 2015. Les œuvres présentes de la collection recevront le renfort d’une soixantaine de pièces d’art moderne "historiques", qui les resitueront dans le continuum d’un art en marche. Ces grandes sœurs datées de 1900/1950 (dont notamment No. 46, de Mark Rothko, Le Cri, d’Edvard Munch, et les Trois Femmes, de Fernand Léger) viendront évidemment des plus grands musées du monde, Russie comprise, dit-on.
Comment représenter les événements politiques et sociaux qui bouleversent nos sociétés : Printemps arabe, conflit syrien, récents attentats de Paris...
Pereg (Nira). Abraham Abraham // Sarah Sarah, au Mahj. Du 17 septembre 2014 au 25 janvier 2015. Films de "changements de mains". Comment le tombeau des Patriarches d’Hébron, lieu religieux, est alternativement juif ou musulman.
Frank Kalero ouvre le champ géographique et élargir la sélection aux diasporas. 40 photographes retenus par une équipe curatoriale (Claudi Carreras (Amérique latine), Liza Faktor (Fédération de Russie), Michket Krifa (Moyen-Orient), Azu Nwagbogu (Afrique), Kevin Wy Lee (Asie) et Louise Clements (Le Monde et les nouvelles interactions).
Centenaire de sa naissance. Pour retrouver les grands moments de son histoire personnelle, au fil des enregistrements, photographies, affiches, lettres, programmes... et certains objets fétiches comme sa célèbre petite robe noire.
Piano (Renzo) Building Workshop. La Méthode Piano, à la Cité de l’Architecture. Du 11 novembre 2015 au 29 février 2016.
Cette exposition sur la démarche collective de l’agence Renzo Piano Building Workshop nous fait connaître l’univers de 15 projets, dont ceux de France (Centre Pompidou, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, le futur palais de justice, à Paris, et le Monastère des Clarisses, à Ronchamp).
En travaillant sur la structure, la matière, le climat, l’urbanité, l’œuvre de Renzo Piano exploite les potentialités des matériaux en développant les techniques de construction, en Europe et aux États-Unis, avec un focus particulier sur un projet humanitaire en Afrique.
Études pour les "Demoiselles d’Avignon" : nu de dos aux bras levés ; nu de face aux bras levés. Paris printemps 1907. Fusain, gouache et craie blanche sur papier postérieurement marouflé sur toile.
¡ Picasso ! La semaine du 30e anniversaire du musée, au musée Picasso Du 20 au 25 octobre 2015. Puis automne-hiver 2015. Une nouvelle présentation des collections.
Chronologique et thématique, cette exposition trace à la fois la réception critique et artistique de l’œuvre de Picasso, comme les étapes de la formation du mythe croissant qui s’associa à son nom.
À ces grandes étapes stylistiques, illustrées par ses œuvres les plus fameuses, répondent des créations d’artistes contemporains dont Hockney, Johns, Baselitz, Erro, Kusturica, Basquiat et Lichtenstein et bien d’autres, utilisant vidéo, peinture, sculpture, art graphique, film, photographie, installation.
2 000 m2 pour une exposition sur le monde magique d’Harry Potter, que 3 millions de personnes ont déjà vu à travers le monde. Les visiteurs déambuleront à leurs risques et périls dans la salle du Choixpeau magique, ou le long des couloirs de Poudlard. Ils voyagerons dans le Poudlard Express. Décors et costumes originaux des films, ainsi que quelques-unes des créatures étranges ayant servi aux tournages.
Au 350e anniversaire de sa mort, quelles lectures chrétiennes peut-on faire de la peinture de Nicolas Poussin ? Comment parvint-il à unifier les sacrés antique et chrétien ? Un modèle du peintre philosophe dont la dimension chrétienne a trop souvent été occultée, voire contestée.
De Toulouse-Lautrec à Degas, et de Manet à Valloton, les évocations et les images de toutes sortes de la prostitution ont fasciné l’imaginaire des grands artistes de cette époque.
Marginalisée dans l’histoire de l’art et par le mouvement féministe, l’œuvre de Carol Rama fut toujours de son temps et avec les avant-gardes du XXe siècle (surréalisme, art concret, pop art, arte povera, art brut), en restant inclassable. La férocité de son travail, entre abstraction et figuration, invite à revisiter les courants artistiques officiels mais aussi les catégories établies.
Rameau et la scène, à la Bibliothèque-musée de l’Opéra. Du 16 décembre 2014 au 8 mars 2015. 250e anniversaire de sa mort. Un parcours dans l’œuvre lyrique du musicien, soit une vingtaine d’œuvres pour la Cour ou l’Opéra de Paris, explorant tous les genres (tragédie lyrique, opéra-ballet, acte de ballet, pastorale héroïque...), et orchestrant avec hardiesse.
Rhodes, une île grecque aux portes de l’Orient, au musée du Louvre. Du 14 novembre 2014 au 9 février 2015.
Les œuvres réunies (musées de Rhodes, de Copenhague, du Louvre et British Museum) attestent de l’exceptionnelle richesse de l’archéologie rhodienne entre XIVe et VIe siècles avant J.-C. (de l’âge du bronze à l’époque archaïque).
Rodin. Le nouveau musée, réouverture de l’hôtel Biron, Musée Rodin, Paris. 12 novembre 2015. Après 3 ans de travaux : mise aux normes, reconstitution d’une salle, nouveau parcours muséographique.
Le processus de création de Rodin comme chantier d’artiste, à travers un parcours composé de L’Age d’Airain, Les Bourgeois de Calais, Le Monument à Victor Hugo, Le Monument à Balzac, et La Muse Whistler, dans leurs variations et étapes de réalisation. Un ensemble unique de 150 plâtres et terres cuites sorti des réserves.
Rodin, Klimt, Schiele, Kokoschka, au musée Rodin. Automne-hiver 2015.
Romantisme (La Fabrique du). Charles Nodier et les voyages pittoresques, au musée de la Vie romantique. Du 11 octobre 2014 au 18 janvier 2015.
Quand les peintres du Seicento, venus de toute l’Europe et entraînés par Le Caravage, montraient le peuple, la misère, la rue, ses excès et ses tourments, là où grouillaient voyous, misérables et putains.
Rondinone (Ugo). I love John Giorno, au Palais de Tokyo. Du 21 octobre 2015 au 10 janvier 2016. À l’occasion des 80 ans de John.
Rosso (Medardo), la sculpture impressionniste (sous réserve), au musée Rodin. Automne-hiver 2015.
Première rétrospective en France de ce sculpteur italien contemporain de Rodin. Medardo Rosso (1858-1928), venu travailler à Paris en 1884, devient le héraut de l’impressionnisme en sculpture, multipliant les aspérités des volumes et fragmentant les surfaces par des variations du modelé, des effets de touche picturale ou des cassures rythmiques qui accrochent et dynamisent la lumière. On le présentera comme précurseur d’une veine esthétique menant à Giacometti.
Avec, en pièce-maîtresse de cette exposition, le manuscrit original des Cent vingt journées de Sodome du Marquis de Sade, pour la première fois, dévoilé au grand public.
En 1563, après l’avènement de la crise religieuse, le concile de Trente réaffirme la légitimité de la présence des images dans les lieux de culte et la vénération qui leur est due. Et dans les années 1580, l’art religieux se reconstruit en Italie sur la base d’une recherche dévote de pureté et de vérité. Ce fut également l’aube d’une renaissance inattendue, objet de la présente exposition.
Grande première mondiale : Martin Scorsese, l’un des plus grands réalisateurs vivants, celui de Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Aviator, Les Infiltrés, et le Loup de Wall Street accepte pour la première fois de s’exposer et créera l’événement la rentrée prochaine.
Sculptures souabes de la fin du Moyen Âge, au musée de Cluny. Du 1er avril au 27 juillet 2015. La Souabe, ancienne région historique du Sud de l’Allemagne, produisit une sculpture abondante et de haute qualité de 1460 à 1530, travail virtuose du bois à la polychromie raffinée. 30 exemples.
Séoul-Paris-Séoul, les artistes coréens en France, au musée Cernuschi. Du 16 octobre 2015 au 7 février 2016.
Simon (Taryn), au musée du Jeu de Paume. Du 24 février au 17 mai 2015. Taryn Simon vit et travaille à New York. Depuis une dizaine d’années, son œuvre ambitieuse s’élabore autour de questions culturelles et politiques (justice, sécurité, religion, recherche scientifique, médecine, défense, économie), sondant leurs travers afin de mieux briser l’illusion d’une image objective, d’une réalité capturée sur le vif.
Pour mieux connaître nos parents les plus proches...
Street Art, l’innovation au cœur du mouvement, à l’Espace Fondation EdF. Du 4 octobre 2014 au 1er mars 2015.
En plus de bombes, pochoirs et pinceaux, ces artistes utilisent stylets et caméras numériques, vidéos projecteurs, traceurs et QR codes pour créer des œuvres hybrides pour le paysage urbain comme pour smartphones, ordinateurs et tablettes.
70 œuvres de cet artiste français né à Port-au-Prince, brasseur de tous les arts, et apporteur d’une culture tropicale post-coloniale.
Thraces (L’épopée des rois). Découvertes archéologiques en Bulgarie, au musée du Louvre, Richelieu. Du 17 avril au 20 juillet 2015.
Aux frontières de l’empire perse et du monde grec, le royaume Odryse émerge en Thrace durant la période classique. De nombreuses tombes d’aristocrates ou de rois, mises au jour ces dernières décennies, rendent compte, avec leur mobilier en céramique, en bronze ou en or, de son opulence née des fructueux échanges avec les civilisations qui l’entourent. Collections des musées bulgares.
Représentations poétiques et cliniques dans la peinture de la toilette (plutôt féminine) et de ses rituels, de Georges de La Tour aux impressionnistes.
Rivalités et complicités créatrices du "trio infernal", à travers une sélection de près de 150 de leurs œuvres, durant cette période où Suzanne retourne vivre et peindre avec son fils et son compagnon.
Varda / Cuba, au Centre Pompidou. Du 11 novembre 2015 au 1er février 2016. Deux mois après la crise des missiles, la rencontre "du socialisme et du cha-cha-cha". Photos faites pour le film "Salut les Cubains".
Felice Varini intervient dans le pavillon Paul-Delouvrier et sous la galerie Est de la Grande Halle. Partant d’un point de vue qu’il établit, de lignes ou de formes géométriques simples, il crée des tableaux mouvants éminemment plastiques, à partir desquels nous redécouvrons physiquement les espaces qui nous entourent.
Vénus à son miroir (vers 1650), National Gallery, Londres.
L’événement culturel et rare de l’art classique à Paris en 2015. À ne pas rater.
Victoire (La) de Samothrace, au musée du Louvre. Du 5 mars au 9 novembre 2015.
Toute neuve. Quelle impression ? Exposition sur sa récente restauration menée de septembre 2013 à juillet 2014, et des informations nouvelles qu’elle a révélé sur la conception et le décor de la Victoire de Samothrace.
Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait (1790)
Ce premier hommage rendu en France à Élisabeth Louise Vigée Le Brun réunit quelque 130 œuvres, techniques et supports confondus, certaines exposées en public pour la première fois. Cette femme, du fait des limites imposées en ce siècle tumultueux aux femmes artistes, su par force se limiter aux portraits, malgré quelques
belles incursions dans la peinture d’histoire et les scènes de genre.
Elle parvint malgré sa vie aventureuse et nomade à développer une technique et des critères esthétiques très personnels, manifestant une grande maîtrise délicate des couleurs et inventant une large gamme de poses et de costumes.
Découvrir pour la première fois en France des chefs-d’œuvre d’une des plus prestigieuses collections particulières, ceux que choisirent les époux Hahnloser-Bühler pour orner leur Villa Flora (Winterthour, Suisse). Près de 80 merveilles de Bonnard, Cézanne, Manet, Manguin, Matisse, Marquet, Renoir, Vallotton, Vuillard et Van Gogh...
Viollet-le-Duc, les visions d’un architecte, à la Cité de l’Architecture. Du 20 novembre 2014 au 9 mars 2015. Quand un architecte illuminé tente d’imposer aux monuments français un Moyen Âge imaginaire...
Une série abstraite réalisée en 1978, sérigraphiée en 17 couleurs, associée à quelque 70 autres œuvres dont "Fleurs", "Mao", et les "Chaises électriques".
Wildt (Adolfo), le dernier symboliste, au musée de l’Orangerie. Du 14 avril au 13 juillet 2015.
Première rétrospective, depuis 25 ans, de ce grand photographe américain (1928-1984), chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre. L’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre que Evans, Frank, Friedlander ou Klein. Près de la moitié des photographies de cette exposition sont totalement inédites à ce jour.
À la croisée des mathématiques et de la création artistique contemporaine, Adrien M et Claire B présentent 10 installations où se mêlent réel et virtuel. Le spectateur devient acteur de « paysages abstraits » où les lignes côtoient les lettres, le langage corporel celui des chiffres. Une promenade numérique et interactive à l’esthétique aussi surprenante que captivante.
Nous nous efforçons de tenir ces articles à jour, et nous vous remercions des suggestions, précisions, ajouts et corrections que vous pourriez être amenés à apporter à ces programmes.
Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons, au fur et à mesure de leur publication, notre sélection des catalogues d’expositions 2017 de Paris, comme nous l’avons fait les années précédentes : 2016,2015,2014,2013,2012.